1. |
Appel à la fratrie
05:26
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Appel à la fratrie
Mon chum Jacques à besoin d’aide
Il faut faire appel à la fratrie
Y’est trop tough pour ‘r’connaître
Que y’aura besoin de nous autres mes amis
La moindre des choses mes chums
C’est qu’on soit là pour lui quand y’a des ennuis
Pas juste pour se faire du fun
Ou pour aller se faire venter les esprits
On doit faire appel à la fratrie
Jacques c’est un pure, pas loin d’être un bum
Y’a la couenne dure comme le veulent les vrais hommes
Y’a les yeux secs même si y’a l’cœur à’ bonne place
C’est un pur sang, un pur race
Mais là mon chum Jacques, y s’est fait gifler
Une drette en pleine face, une crisse de volée
Quelqu’un a pris son cœur pour faire d’la poussière
Pi là y broie juste du noir
Reste pas là tout seul dans ton coin
Vient-en avec nous au refrain
Jacques y passe de très longues à souffrir
Y’essaie de gérer le mal et l’engourdir
Mais à chaque matin au réveil c’est le verdict
Et ça le frappe comme une brique
La solitude le hante comme une maladie
La plus sournoise et violente des bactéries
Y’é p’us capable de se faire face à lui-même
C’est une réaction en chaine
Reste pas à ruminer tout seul
Remet à plus tard ton linceul
Agi pas comme si t’étais enterré
On garde le fort, on t’prend pas en pitié
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2. |
Rolland, moi et l'autre
04:02
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Rolland, moi et l’autre
Chaud, qu’il faisait, je roulais tranquillement
Assis sur mon vélo mes pensées volaient au firmament
Rien qui n’aurait pu laisser présager
Cette horreur inqualifiable qui se déroula sous mon nez
Une collision
1 char, 1 piéton
Dans les nuages
Firent un saccage
Un homme sans histoire
Ici gît dans la poussière
Rolland expirant son tout dernier souffle de vie
Complètement figé
Le souffle coupé de moitié
Les frissons me perçaient l’âme comme le f’rait des aiguilles
Pas très certain d’avoir tout bien saisi
Il se retrouva cul par-dessus tête le corps en bouilli
Les commotions lui arpentaient le corps
Autant qu’il sentait se répandre l’odeur de la mort
Dernier appel
Regardant vers le ciel
Son premier pas
Dans l’au-delà
Un homme sans histoire
Poussez vers le purgatoire
St-Pierre l’attendant avec un p’tit sourire sadique
Je n’peux rien changer
Là encore enraciné
Impuissant devant cet homme et son destin tragique
L’autre, avantagé par sa cape d’acier
Aurait bien voulu trouver quelqu’un pour porter ses souliers
Ses mains dans le visage pour ne pas voir
La cicatrice que peut provoquer un passage, un trou noir
Marqué à vie
Un mort dans les soucis
Pour une histoire
Involontaire
Un homme sans histoires
Restera dans nos mémoires
Rolland qui passa sous nos yeux de vivant à libre
Toujours impuissant …
Les deux pieds deux pieds dans l’ciment
J’acceptai volontiers le temps qui me reste à vivre
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3. |
Mauvaise herbe
03:00
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La mauvaise herbe
Quand l´jour de gloire est arrivé
Comm´ tous les autr´s étaient crevés
Moi seul connus le déshonneur
De n´pas êtr´ mort au champ d´honneur
Je suis d´la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
C´est pas moi qu´on rumine
Et c´est pas moi qu´on met en gerbes
La mort faucha les autres
Braves gens, braves gens
Et me fit grâce à moi
C´est immoral et c´est comm´ ça
Et je m´demande pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange que j´vive un peu
Et je m´demande pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange que j´vive un peu
La fille à tout l´monde à bon cœur
Ell´ me donne au petit bonheur
Les p´tits bouts d´sa peau, bien cachés
Que les autres n´ont pas touchés
Je suis d´la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
C´est pas moi qu´on rumine
Et c´est pas moi qu´on met en gerbes
Elle se vend aux autres
Braves gens, braves gens
Elle se donne à moi
C´est immoral et c´est comme ça
Et je m´demande pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange qu´on m´aime un peu
Et je m´demande pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange qu´on m´aime un peu
Les hommes sont faits, nous dit-on
Pour vivre en bande, comm´ les moutons
Moi, j´vis seul, et c´est pas demain
Que je suivrai leur droit chemin
Je suis d´la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
C´est pas moi qu´on rumine
Et c´est pas moi qu´on met en gerbes
Je suis d´la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
Je pousse en liberté
Dans les jardins mal fréquentés
Et je m´demande pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange que j´vive un peu
Et je m´demande pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange que j´vive un peu
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4. |
Lézards de la rue
02:59
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Lézard de la rue
L’odeur fétide de nos marais
Dont l’air putride nous embaumait
Tournait nos esprits vers nous-même
Ignorant tout de l’arrière-scène
Les braconniers avaient à l’œil
Nos peaux pour faire des portefeuilles
Et pis accrocher sur les murs
Leurs trophées tout chauds et biens murs
Tout ça fini
On a choisi
La fuite, l’exil dans nos asiles
Merci, bye bye
Les funérailles
Les disparus
Lézards d’la rue
Depuis que nous sommes de l’autre bord
Et que les pingouins nous décorent
Qu’ils assurent nos culs et nos vies
Pour une confortable survie
Paradoxale est le destin
Et drôle est de voir un des siens
Main dans la main avec les rats
Laissant à d’autres nos vieux combats
Tout ça fini
On a choisi
La fuite, l’exil dans nos asiles
Merci, bye bye
Les funérailles
Les disparus
Lézards d’la rue
Les lézards pas mieux qu’ mort
Fier d’être de la viande en rabais
Nos gros égos s’égosillaient
Hurlaient à tout rompre nos exploits
Que nous concevions comme des droits
Nos luttes incessantes de pouvoir
Finirent leur course dans un tiroir
Déculotté comme des gamins
Confirmant nos rôles de pantins
Tout ça fini
On a choisi
La fuite, l’exil dans nos asiles
Merci, bye bye
Les funérailles
Les disparus
Lézards d’la rue
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5. |
Le sang coule...
04:02
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Le sang coule…
Depuis, depuis que t’es parti
Depuis que t’es parti
Les couleurs sont plus pareils
Je cherche, cherche dans mon lit
Le chat et la souris
Où est passé le sommeil
Morphée qui me rit au nez
Tout comme le soleil
Tout est devenu terne et plat
Interné dans mes draps
Contournant ton absence
Je m’en veux de rester là
Amère et sans éclats
À simuler ta présence
Le temps qui prend tout son temps
Et garde la cadence
Le sang coule sous les ponts de l’âme
Et lorsque je regarde en arrière
Si c’était à refaire
Je changerais les virgules
Les rencontres, les adons
Silences, interactions
Les phylactères et les bulles
Transformerais les oui en non
Les certitudes en question
Si tu recroisais mon chemin
Je resterai au loin
Je détournerai le regard
Je sauterai dans le premier train
Direction : Les confins
De l’espace ou de l’espoir
J’effacerais ton existence
Et toute cette histoire
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6. |
Ces maux non-dits
03:25
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Ces maux non dits
Dans les affres de mon passé
J’essaie de tout oublier
L’incohésion dans mes actions
Les gestes violents et sauvages
Causant tempêtes et ravages
Et d’inguérissables lésions
Entre toé pi moé…
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
Les souvenirs dans le ventre
Ces maux non-dits qui le hante
Les mains jointes pour un pardon
Les bestioles, les parasites
La poussière en dessous de lit(te)
Le feu pogné de belle façon
Entre toé pi moé….
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
J’aimerais ben avoir un temps mort
Pour libérer ma boite de Pandore
Mettre de l’ordre et lancer les clés
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
Effacer ces maux non dits
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7. |
La fabrique
04:59
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La fabrique
Le regard vide et obstiné
Confus et endolori
Portant le poids des années
Et l’absence d’énergie
Sans expressions, sans idées
Sans expressions, sans idées
Transcendant l’opacité
Transpirant de la poussière
Transportant un lourd passé
Les pensées fixées sur hier
Désertant l’humanité
Désertant l’humanité
La sanité
Laissant son identité
La fabrique de l’enfer
Pour laquelle j’su’s né
Me glace les nerfs
De frissons d’acier
Les fossés dans le visage
Tracés par l’indifférence
Creusés de force et de rage
Qui habitait son enfance
Sans explosion dans les yeux
Sans explosion dans les yeux
Condamné à la liberté
Nourri par son insouciance
Et sa propre cupidité
Et ses acquis de conscience
Désertant l’humanité
Désertant l’humanité
La sanité
Laissant son identité
La fabrique de l’enfer
Pour laquelle j’su’s né
Me glace les nerfs
De frissons d’acier
Et la fabrique de l’enfer
Pour laquelle je, laquelle je suis né
Me glace, glace mes nerfs
De longs, longs frissons d’acier
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8. |
Une soirée comme ça
03:48
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Une soirée comme ça
C’est l’histoire de 3 p’tits gars qui veulent vous raconter
Défaites et gloires, les hauts, les bas de leurs vitalités
Se créant des utopies pour pouvoir s’unifier
Mais qui allait, comme de raison, l’une après l’autre tombée
Les gars s’disaient y' faut pas se’décourager
Les gars s’disaient y' faut pas se’décourager
Les 3 mêmes gars y' sont drette là p'u' rien à raconter
Leurs bagages et leurs vécus s’pas dure à épuiser
Y’ont passé que’ques bonnes années à se d’mander quoi faire
Cherchant fort sans rien trouver r’empirant leur calvaire
Faut qu’y' s’trouvent un coin pour aller festoyer
Faut qu’y' s’trouvent un coin pour aller festoyer
Et voilà une autre année qui vient de commencer
Les gars voient le temps filler rien pourra l’arrêter
Mais v’là les filles qui’arrivent avec leurs couettes p'i' leurs miroirs
Tout l’monde tombe s’ul shift de nuite les yeux remplis d’espoir
Y vont savoir quoi faire a’ec une soirée comme ça!
Y vont savoir quoi faire a’ec une soirée comme ça!
Les associés qui devenaient musiciens et poètes
Combinaient comme ils l’pouvaient musique, bière et couchette
Ils ont trouvé par hasard une maison plein de fêtes
Et ou l’on peut légalement si éclater la tête
C’était l’auberge du toit qui coule
C’était l’auberge du toit qui coule
Étourdissement, d’la bière mets-en, du volume garanti
Tout l’monde est chaud et b'en content, de la belle job, merci!
On fait la ligne pour les bécosses ou b'en pour la plus belle
En évitant que le plus gorlot régurgite sur elle
P’is dans c’temps là on était des bon gars
P’is dans c’temps là on était des bon gars
On s’habitue et super vite a s’faire payer la traite
Évidemment, p'is j’le comprend, c’pas d'même pour l'gars qui paie
et à partir de ce moment entre deux notes de musique
le monde qui en possède l’argent trouve la chose moins comique
Et l’habitude venait a écoeuré
Et l’habitude venait a écoeuré
Les conflits, les beuveries et quelques maladresses
On fait que les 3 gars sentaient chauffer leurs fesses
Ils ont donc prit les grands moyens pour mettrent les choses au claire
Mais l’amitié et la confiance font bientôt place aux guerres
Y’en aura p'us des belles soirées comme ça!
Y’en aura p'us des belles soirées comme ça!
Mais les r’voilà les 3 mêmes gars assis sur un banc vert
20 ans plus tard et tempes grises, un moitié de vie derrière
Les aventures et les conquêtes inscrits(e) dans leurs mémoires
Seront à jamais les plus beaux moments de leur histoire
Y' vont savoir quoi faire avec une soirée comme ça
Y' vont savoir quoi faire avec une soirée comme ça
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9. |
Linoléum
02:46
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Linoléum
J’ai troqué mes sandales pour 18 roues
J’respire de l’asphalte pour remplir mes poches trouées
D’une trop longue liberté
Je snif une grosse ligne blanche à chaque 10 mètres
Bouffe de la cochonnerie et autant que d’kilomètres
J’coupe ma bière au diesel
Pied au prélart
Linoléum!!
Les bustes pendants de serveuses sexys
Les gros rires ignorants de Gaétan et Johnny
La bédaine sur les genoux
J’me parle tout seul pour me désennuyer
Je m’obstine avec les cadavres de mon passé
Qui me squattent le mou
Cavalier de la 20, seul qui déconne
Dans un taureau mécanique de 52 tonnes
Qui lutte contre le sommeil
J’envoie la main à mes compatriotes
J’espionne subtilement les petites co-pilotes
Le smile jusqu’aux oreilles
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10. |
La Manikoutai
03:47
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La Manikoutai
Ils ont dit que c'était une fille
Moi je dis que c'était la Manikoutai
L'oeil en feuille et la dent de coquille
Telle était la Manikoutai
C'était plus haut que la plaine
Il fallait pour aller là
La patience et l'aviron
Connaissance de la chute
Du portage et du courant
Où et comment l'eau culbute
Les oreilles de charrue
L’eau morte et les cirés
Les corps morts, les écumes
Veille à gauche,veille à droite
A la pince, au ballant
Sans vouloir te commander
Tiens-toi bien mais laisse aller
Pas grande eau mais c'est assez
Pour te dire qu'à l'eau douce
On finit par dessaler
Et ça c'était pour l'été
Ils diront que c'était une femme
Je dirai que c'était la Manikoutai
Le dos souple et la danse dans l'âme
Mais c'était la Manikoutai
Fatiguée de la semaine
En rapide et gros bouillons
Elle faisait son dimanche
En amont du quatrième
Vive encore et paresseuse
Avec du sable en dorure
Et les beaux cailloux tout ronds
A deux pas c'est une source
A trois pas c'est un brûlé
Foin haut, framboises
Bleuets ,béris
Et le petit bois d'argent
Prends ton temps prends par ta course
C'est piquant puis déchirant
Pas si vite assieds-toi là
On va compter les cailloux
Ça c'était pour le beau temps...
Ils croyaient que c'était une fée
Mois je dis que c'était la Manikoutai
De feu, d'or et d'automne attifée
Telle était la Manikoutai
Aux premiers jours de gelée
Elle a déjà le gros dos
Les manchons, les manteaux
Tout en blanc et beau et chaud
Elle a la race et la grâce
Elle est de chasse et de glace
Les renards et les visons
Les rats musqués, les castors
Le loup-cervier puis la loutre
Lui font dentelle de traces
Et quand la glace est trop mince
Pour la tenir enfermée
Elle saute sa fenêtre
Elle est noire et douce-froide
Et c'est le froid qui la dompte
À la tombée de la nuit
Et c'est le temps de l'hiver...
Ils croiront que c'était une amante
Je dirai que c'était la Manikoutai
Jeune et vieille et muette et parlante
Telle était la Manikoutai
C'était le temps du trappeur
Et le temps des compagnies
On partait le vingt octobre
On revenait vingt janvier
Quand un homme est à la chasse
Sa blonde a des cavaliers
Sont partis le même jour
Chacun de son côté
On a trouvé par les traces
Qu'une fois rendus aux pièges
Avaient chassé tous les deux
Jusqu'à ce trou dans la neige
Attention la glace est mince!
Tu la salueras pour moi
Non. Viens pas! Tiens-toi, j'arrive !
Et les chiens sont revenus seuls...
Ça c'était pour le printemps
Ils ont dit que c'était la Jolie
Moi je dis que c'était la Manikoutai
Ils diront qu'avec l'âge on oublie
Telle était la Manikoutai
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11. |
Ma funky Julie
03:53
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Ma funky Julie
Elle veut se dégourdir les jambes
Te dégourdir les jambes
Me dégourdir les jambes
Elle souhaite se servir de ses membres
Se servir de tes membres
Se servir de mes membres
Chu pas placé pour refusé
Elle veut se pousser à l’extrême
Te pousser à l’extrême
Me pousser à l’extrême
Elle souhaite se chauffer l’épiderme
Te chauffer l’épiderme
Me chauffer l’épiderme
Le bras dins airs, j’su’s volontaire
Elle veut s’abandonner à l’os
T’abandonner à l’os
M’abandonner à l’os
Elle souhaite se faire shaker les bosses
Te faire shaker les bosses
Me faire shaker les bosses
Premier servi, premier ravi
Elle veut s’arracher d’la peau
T’arracher d’la peau
M’arracher d’la peau
Elle souhaite se balancer à l’eau
Te balancer à l’eau
Me balancer à l’eau
Monte la sève, sourire aux lèvres
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12. |
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13. |
Le nord
12:41
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Le Nord
En retard au boulot
En retard à l’école
Les cris dans l’auto
Mes tympans décollent
J’attends les parcelles
Sortant des ondes-poubelle
Les minutes filent
En accéléré
Patient dans une file
De gens résignés
Je pense donc je suis
Et je manque ma sortie
J’vais continuer
Toujours vers le nord
Les dents serrées
J’oscille entre les remords et la mort
Je vois les lumières
Qui allument la ville
Déjà loin derrière
Je suis seul et vide
Tôt ou tard, je sais
On va me réclamer
J’épuise les ressources
Qui me poussent vers l’avant
Je retourne aux sources
Ni fier, ni content
Je sais désormais
Que le mal est fait
J’vais continuer
Toujours vers le nord
Les dents serrées
J’oscille entre les remords et la mort
Les alarmes et les sonneries
Qui m’agressent de toute part
Sonnent l’appel à mon esprit
Qu’il est déjà trop tard
Pour faire demi-tour ou pour revenir en arrière
Faire la lutte à mon désespoir
J’en ai plus la force, j’veux p’us rien savoir
Je lance par la fenêtre mon osti d’cellulaire
Je me rends au bout de mon réservoir
Je perds le nord
Le cap vers le nord
Mon aiguille qui vient de s’enfoncer dans le rouge
Je suis immobile dans ma salle d’attente qui bouge
J’attends patiemment le moment de mon arriver
Quand et où je vais tomber
Quand le moteur décidera d’arrêter
J’ouvre la fenêtre, j’prends une gorgée d’air
Je me rends au bout de mon réservoir
Je perds le nord
Le cap vers le nord
Depuis que stagnent mes roues
Je doute et je shake de partout
Les images indélébiles
Me reviennent comme des missiles
Je vois une barque perdue
Et rien de vivant à perte de vue
J’embarque à l’intérieur
Je lance les rames à l’eau
Vers nulle part ou ailleurs
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